23 ans 15 Décembre 1980, San Francisco Célibataire job Hybride Ashley Greene Nath'

Doyle. Voilà un nom qui inspire sympathie et respect depuis que le démon qui portait ce nom s'est héroïquement sacrifié pour sauver des hybrides il y a quelque temps. On n'a jamais réellement connu la véritable histoire d'Allen Doyle, ce qui était sûr c'est qu'un démon comme lui, ou plutôt un demi-démon, personnage torturé dans toute sa splendeur devait avoir bien des mystères. Je suis l'un d'eux. Née Doyle mais pourtant non reconnue comme telle, c'est un sang démoniaque qui coule néammoins dans mes veines. Fruit d'une aventure sans lendemain (quand on vit des centaines d'années, les choses futiles s'oublient bien facilement), j'ai vécu comme une banale humaine jusqu'à ce que j'atteignis mes 21 ans, âge fatidique où les pouvoirs démoniaques se réveillent. Jusque là, je n'avais jamais su qui était mon père. A chaque fois que je questionnais ma mère, elle prétendait qu'il avait été un copain de fac tout en faisant un vague geste de la main. A ce moment là, ma mère et moi vivions dans une petite maison au cœur de San Francisco. En y réfléchissant, je n'étais pas si loin que ça de la ville des anges. Quelle ironie du sort. Si j'avais su toute la vérité dès le début, je n'aurais pas eu à souffrir de cette ignorance, de toutes ses questions restées sans réponses, et par dessus tout, de la mort de mon père. Mort que j'aurais peut être pu éviter... Mais m'aurait il seulement reconnue ? Aimée ? Je ne le saurais jamais. Toujours est il que ma découverte du surnaturel fut un réel choc pour la simple humaine que je pensais être. Les vampires, loups garous et autres démons n'étaient que pure fiction pour moi, jusqu'à ce que le jour de mon anniversaire un vieil homme me rendit visite. Ce que mes oreilles a llaient entendre par la suite, je ne l'aurais jamais cru. L'homme à la barbe aussi longue que celle de Dumbledore se mit à parler de choses incompréhensibles dont je ne retint que quelques mots évocateurs : « démons » « enfer » « puissances supérieures » … Un instant l'idée traversa mon esprit que je venais vraiment d'ouvrir la porte au directeur de Poudlard quant je me ressaisi au mot qui aurait du me paraître familier : « père » . Il avait capté mon attention, je décidais donc d'écouter sans rien dire son discours abracadabrant jusqu'au bout. Puis ce fut le trou noir. Je repris conscience le lendemain matin, persuadée d'avoir rêvé, ou d'avoir trop abusé de la vodka, au choix. Et dire que c'était ce jour là qui allait marquer le reste de ma vie.

A première vue rien ne changea. Ma vie était toujours la même. La fac, les amis... Mais quelque chose semblait pourtant être différent... moi-même. Je ressentais comme une sorte de feu qui brûlait en moi, feu qui n'était pas là avant. Chaque matin, je me guettais dans le miroir à l’affût du moindre changement physique, de cornes ou autres branchies qui me pousserait à des endroits incongrus... Mais non, c'était toujours moi. Plus les jours passaient, plus je me confortais dans l'idée que j'avais trop d'imagination. Jusqu'à ce matin là, le 12 novembre 1998, c'est ce jour précis que j'ai eu ma première vision. Je me rappelle que je m'étais levée patraque et avec un mal de tête cuisant, ce qu'une matinée de fac n'allait pas arranger. Et je ne croyais pas si bien dire. Alors que la douleur continuait de s'intensifier, je me suis effondrée en plein cours d'économie. Des images effrayantes assaillirent mon esprit : Un groupe d'êtres pâles aux crocs acérés étaient en train d'assassiner de sang froid ce qui semblait être des réfugiés dans une vieille usine désaffectée. Lorsque je repris conscience, j'étais en train de hurler. C'est à partir de ce moment là que tout se déclencha. Les jours suivants, d'autres visions se manifestèrent, toujours plus nombreuses et plus violentes que les précédentes. Désemparée, je cherchais désespérément un moyen d'arrêter ça, la douleur en était devenue presque insurmontable quand ma mère m'appris, en larmes, de qui j'avais hérité ce qu'elle osait appeler un don. Je partis donc à la recherche de mon père du jour au lendemain. Je comptais bien lui hurler ma douleur et le mettre au courant de ma haine pour lui, l'être qui avait fait de ma vie un véritable cauchemar. A cette époque, je vivais de petits jobs et avait loué un appartement miteux dans la banlieue de L.A. J'en étais réduite à boire tous les jours pour amoindrir les effets de ce pouvoir non désiré. Et tandis que je plongeais peu à peu dans le tourbillon de l'alcool, mon but premier s'éloignait de plus en plus... jusqu'à n'être plus qu'un vague souvenir. Il vint un moment ou je n'étais plus que l'ombre de moi même.

Mais c'était sans compter une visite incongrue environ trois mois plus tard, en plein milieu de la matinée (autant dire pour moi le début de la nuit). Un homme d' une trentaine d'années se tenait sur le pas de ma porte. « Salut toi ! » après un bref coup d’œil à mon intérieur, il ajouta : « Quelque chose me dit que tu as besoin d'aide ». Un haussement de sourcil dubitatif plus tard, l'homme s'était évaporé pour réapparaître derrière moi une fraction de seconde plus tard. « Il semblerait que tu ai besoin de quelqu'un pour disons... te guider dans ta découverte de notre monde et... » « Qu'est ce que tu fous ici bordel ?! » hurlais-je à l'intention de l’intrus. Les cheveux hirsutes, toujours en pyjama, je devais avoir l'air d'une allumée prête à s'emparer de la poêle à frire pour l'assassiner, mais qu'importe. Il sourit, «  Je viens de te le dire, je suis là pour t'aider à te sentir mieux et à retrouver ton père ».
Il s’appelait Nathaniel, il était lui-même un être surnaturel et m'aida comme il l'avait promis.

Quelques temps plus tard, j'étais en train de filer mon géniteur. En parallèle, j'avais découvert l'étendue de mes pouvoirs y compris le fait que je pouvais me transformer en quelque chose du genre porc épic (démon Brachen oblige), mon apparence démoniaque apparemment, instant qui se révéla mémorable, vous pouvez me croire. Au fil des mois, Nathaniel était devenu une sorte de mentor pour moi. Un soutien psychologique. Grâce à lui, je remontais la pente. J'appris des tas de choses, de la vie que menait innocemment mon père jusqu' aux différentes races d'êtres vivants (ou morts) qui rodaient sur cette terre sous les yeux des humains, complètement aveugles. Je compris alors que ma vie d'humaine était derrière moi, que je ne pourrais plus ignorer ce monde qui était devenu mien, et surtout que j'avais un rôle à jouer dans la lutte du bien contre le mal, avec la question à un million : Pour quel camp me battrais-je ? J'étais en plein conflit intérieur, et malgré la haine que je nourrissais pour Allen Doyle, je me devais de le rencontrer, ne serais ce que pour y voir plus clair. Coïncidence morbide, il périt ce jour là.

CONNAISSEZ VOUS L’EXISTENCE DU SURNATURELLE ? Oui, elle le connait depuis deux ans maintenant. AVEZ VOUS DES POUVOIRS ? Oui, étant à moitié démon, elle peut se transformer quand elle le souhaite en démon Brachen, elle est dotée d'une force et d'un sens de l'odorat supérieurs à la normale, elle peut également localiser n'importe quel objet grâce aux ondes mystiques qu'il dégage, elle peut communiquer avec les puissances supérieures, et ceux-ci lui envoie régulièrement des visions. DANS QUEL CAMP ÊTES VOUS ? Neutre QUELLES SONT VOS QUALITÉS ? Ambitieuse, joueuse, déterminée QUELS SONT VOS DÉFAUTS ? Colérique, possessive, méfiante VOTRE FUTUR ? Rowan est perdue entre le bien et le mal, on peut donc imaginer tout et n'importe quoi en ce qui concerne ce qui l'attend. AUTRE ? Hâte de rp avec vous