Ce fut une nuit plutôt sombre, en plein milieu des années 70. Des boîtes de nuit ouvertes à chaque coin de rue, la série Dallas passait à la télévision et ma mère combattait des vampires dans une petite ruelle au loin. A l'époque, il n'existait pas de la même façon. C'était surtout très rare de voir des vampires en ville. Même une tueuse ! Cette longue lignée de femmes courageuses ...
C'est ce jour là que mon père est intervenu. Mon père, le grand sorcier de Seattle. Mon père, qu'on prenait surtout pour un fou. Et pourtant, il avait de réels et puissants pouvoirs. Il a aidé ma mère a tous les tuer. Ensuite, ce fut le scénario habituel. Un regard, un coup de foudre, quelques RDV, un mariage et un bébé;
Je suis leur unique enfant. J'ai vu le jour le 13 août 1980 au Seattle hôpital. Wow, quel nom original. Papa voulait que, comme tout bon enfant de sorcier, je naisse à la maison grâce à la magie. Maman n'a pas voulu, elle souhaitait être la plus normale possible. On y resta peu de temps ... Mes parents avaient du boulot. Bien plus tard, je vais découvrir que ma nounou n'était pas tout a fait humain, lui aussi. Promis, on y revient plus tard.
J'ai grandi ... Presque trop normalement. J'ai hérité de la moitié des pouvoirs d'un sorcier parce que le côté humain de ma mère est toujours présent. Je n'ai pas les pouvoirs d'une tueuse. De toutes façons, je n'ai rien à voir avec elles. Papa m'a appris, dès 5 ans, à canaliser mes pouvoirs et mes énergies. J'ai un énorme contrôle sur l'électricité, c'est ma petite caractéristique. Un peu comme les wiTch ! xD Mais en mieux. Maman, elle, m'a appris à être une fille sûre d'elle et bien dans sa peau. J'ai très vite choisi mon propre style et je me suis facilement intégrée. J'ai étudier la photographie et le journalisme jusqu'à 20 ans, à la fin de l'université. J'ai terminé avec 3 ans d'avance.
On possède, tous, des côtés sombres qu'on ne montre pas forcément. J'ai le mien. Une période sombre de 3 ans. Il m'avait promis plus de contrôle, plus de pouvoir. J'était attirée par le plus de. Lance est un démon neutre, à tendance maléfique. Il m'a appris beaucoup de choses sur mes pouvoirs et les sorciers. Je suis tombée amoureuse de lui; il craqua. Ce fut le coup de foudre. Au bout d'un an, on s'est marié. Papa et maman n'était pas d'accord et quand on y réfléchit, on comprend. Mais je l'aimais et c'est tous ce qui comptait.
Je voulais vivre comme un couple normal. Mariage, maison, enfant et vie heureuse. J'avais l'impression que je dégoûtais Lance quand j'en parlais. Il changea petit à petit et m'emporta dans ses plans foireux; il savait qu'à chaque fois, je le sauverai. Il était ma drogue, en beaucoup mieux. Je n'étais pas servie dans mon quota de normalité, mais je peux dire que pour le reste, il fut l'homme parfait.
Je m'en suis débarrassée au bout de trois ans. A 24 ans, quand on a perdu une grande partie de sa vie avec un démon presque maléfique, on a du mal à revenir de son petit nuage. JE LE DÉTESTE, JE NE VEUX PLUS LE VOIR. Je ferai tout pour que ça arrive.
• Mamaaaaaaaaaaaaaan ! Non W&H ont envoyé des vampires à la poursuite de ma mère, trop menaçante à leur goût, bien avant que je sorte avec Lance. Je ne comprenais rien à rien, on ne m'a jamais dit que ma mère était morte. J'avais 15 ans, me dit pas. Et ce fut le jour de mon anniversaire. Encore mieux --' Le 13 août 1995 est maudit, je vous le dis. Quand je pense que j'ai été stupide pendant toutes ces années. NAÏVE ! Voilà ce que je suis; j'ai grandi tout ce temps sans ma mère, le petit plus que me disait ne t'inquiète pas, tu es normale. Je déteste mon père, ma famille pour m'avoir caché une telle chose. Elle est à la chasse aux vampires, avec son observateur ... BIDON !
Papa veut aller à Los Angeles. Je ne lui répondis pas, me contentant de le suivre. Je lui en voulais, énormément, même si son but était bon. Ce fut un nouveau départ. W&H avait un QJ à Los Angeles; très bon moyen de se venger. La mort de ma mère ne restera pas loin des esprits. Ma moitié de pouvoir, mes amis ... Cette mission qu'on fait suivre à tous les bons de la ville; je les suis, sans discuter. Jusqu'à ce que la mort m'en empêche.