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| | | Jeu 5 Jan - 1:05 | |
| Thursday & Ariana : A ghost ? It's a joke ?
Le grand jour était arrivé. Celui de l’emménagement. J’étais si excitée. Ca faisait des jours et des jours que je cherchais la perle rare, le coup de foudre qui me permettrais de choisir mon chez moi. Et j’avais trouvé. Une jolie maison plutôt bon marché si on s’en réfère au prix du mètre carré dans le quartier. Je restais pensive devant la façade de la maison, l’admirant des étoiles plein les yeux. Chez moi. J’avais presque du mal à y croire. Je me penchais pour prendre mon premier carton qui contenait mes grimoires les plus précieux et des ingrédients pour mes potions. Un peu comme mes doudous en quelques sortes … J’avançais d’un pas décidé vers la porte d’entrée. Je savourais avec délice le tintement de mes clés avant de les glisser dans la serrure puis ouvris la porte. Je suis chez moi ! J’entrais émerveillée, comme une petite fille devant son sapin de noël. Je n’avais guère de souvenir de l’intérieur si bien qu’il me semblait tout nouveau. Il faut dire que la visite avec l’agent immobilier avait été on ne peut plus expéditive. Le pauvre homme ne cessait de jeter des regards anxieux partout à chaque porte qu’il ouvrait. Il semblait vraiment stressé et pressé d’en finir. Je me demande ce qui pouvait bien le mettre dans cet état là. Pas très vendeuse comme attitude, mais une chance pour lui la maison m’avait vraiment tapé dans l’œil. J’en étais tombée amoureuse au premier regard. Je posais le carton et retournais à la voiture en chercher un deuxième. Plus vite j’aurais tout installé, plus vite je pourrais profiter de ma nouvelle maison. Celui-ci était un peu lourd mais c’est tout de même le cœur léger et guilleret que je franchis pour la deuxième fois la porte d’entrée. Et là sur le seuil. … Je sursautais et lachais mon carton. Heureusement que ce n’étaient que des vêtements et rien de fragile. Je me baissais pour le ramasser pour me donner le temps de retrouver mes esprits. Devant moi se tenait une jeune femme brune, le teint légèrement blafard. Et elle paraissait aussi surprise que moi. Que faisait elle ici ? Cette maison était fermée à clé. Une squatteuse ? Non elle n’en avait pas l’air. Bien habillée, propre. Je finis par bégayer un peu abrutie par le choc.
« Qu’est-qu’est ce que vous faites chez moi ? » . |
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